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CRIPS Auvergne-Rhône-Alpes
VIH / Hépatites Avis du CNS sur la place de la PrEP dans la prévention du VIH en France Le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) publie un avis sur la place de la PrEP dans la lutte contre le VIH en France. L’instance relève que la place de ce moyen de prévention du VIH reste sous-optimale par rapport à son potentiel dans la lutte contre l’épidémie, notamment du fait de critères d’éligibilité limitatifs qui lui confèrent un statut d’outil subsidiaire réservé à un public restreint. Le Conseil considère que le recours à la PrEP doit désormais être développé à une autre échelle, auprès d’un public bien plus large. Le Film « Plan Perché – témoignages de chemsexeurs » disponible sur Chemsex.fr Le Corevih Lyon-vallée du Rhône rend accessible sur son site chemsex.fr un film de sensibilisation basé sur des témoignages de cinq chemsexeurs. Leurs « récits de vie » rendent compte des trajectoires de chacun, de leurs différences ou similitudes, au prisme de quatre thématiques : l’entrée dans le chemsex, le consentement dans le chemsex, les impacts sur la vie sexuelle, relationnelle et professionnelle, et « l’après chemsex ». Marche des fiertés : l’affirmation gaie pour lutter contre le VIH/sida Dans la perspective de la marche des fiertés de Paris prévue le 25 juin 2022, Transversalmag, le magazine de Sidaction, revient sur les raisons qui font de cet événement un moment important pour l’expression de revendications liées à l’égalité des droits et l’affirmation des personnes LGBT+ dans l’espace public. L’article explique également en quoi cette marche permet de continuer à faire vivre la lutte contre le VIH/sida. En Auvergne-Rhône-Alpes, plusieurs marches des fiertés sont programmées en 2022 : – 21 mai à Valence – 28 mai à Grenoble – 4 juin à Clermont-Ferrand – 11 juin à Lyon – 16 juillet à Annecy PrEP : pourquoi autant d’arrêts ? Dans cet article, Seronet revient sur les enseignements d’une méta analyse de 59 études sur l’utilisation de la PrEP dans le monde. Ces données montrent que 41 % des personnes qui ont initié la PrEP l’ont arrêtée au bout de six mois et 35 % au bout de douze mois. Les deux raisons principales invoquées pour justifier l’arrêt étaient la survenue d’effets indésirables et la perception d’un risque faible d’exposition au VIH. Piqûres en concerts et boîtes de nuit : que faire face aux risques VIH et hépatite B ? Le Journal des Femmes consacre un article aux piqûres dont disent avoir été victimes de nombreux jeunes dans plusieurs villes de France depuis mars 2022. La Dr. Leila Chaouachi, pharmacienne au centre d’addicto-vigilance de Paris, fait le point sur les produits potentiellement utilisés et leurs effets, et rappelle les bons réflexes préventifs en amont ou en cas de piqûre, dont la demande d’un traitement anti-VIH dans les 48 heures. Rapport associatif sur le vieillissement des personnes vivant avec le VIH L’association Les ActupienNEs publie le rapport d’une étude menée de 2019 à 2020 auprès de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) de 50 ans et plus, ayant pour objectif de décrire leur situation sociale, économique, affective et de santé. Il en ressort notamment que les PVVIH vieillissantes sont plus touché.es par la solitude, la précarité et des parcours de vie complexes, et que le VIH leur fait craindre de se remettre en couple d’où une vie sexuelle très peu riche. Une autre partie de l’étude porte sur le ressenti de leur suivi médical. Santé sexuelle Les Français.es favorables à la lutte contre les LGBTphobies à l’écoleLe magazine Têtu se fait l’écho des résultats d’un sondage BVA pour la fondation Le Refuge, selon lequel les Français.es sont nettement favorables à ce que l’État s’implique « plus fortement dans la lutte contre les LGBTphobies en milieu scolaire » (67%, dont 43% jugeant que « l’État ne s’implique pas suffisamment en matière »), ainsi qu’au fait de « sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge à la lutte contre les LGBTphobies » (65%). Le sexting chez les adolescent.es : pourquoi, comment ? L’Université de Montréal revient sur les résultats d’une vaste enquête sur la santé sexuelle des adolescent.es canadien.nes, ayant interrogé près de 3000 jeunes entre 2018 et 2020. Il en ressort que les filles hétérosexuelles cisgenres et les garçons s’identifiant à une minorité sexuelle ou de genre ont des niveaux plus faibles d’appréciation corporelle que les autres, et pour cette raison ont tendance à « sexter » davantage. S’il ne faut pas minimiser les risques du « sexting », l’étude souligne également les aspects positifs de cette pratique, une façon pour les adolescent.es d’explorer leur sexualité et de valider leur image corporelle. Le sexe ne fait plus recette, y compris chez les jeunes Le Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) consacre un article aux résultats de plusieurs études et baromètres tendant à montrer un recul de l’activité sexuelle en couple comme en « solo » à tous les âges, mais particulièrement chez les adolescent.es. Parmi les hypothèses explicatives, la concurrence des réseaux sociaux, séries ou jeux vidéos dans l’allocation du temps à consacrer au sexe, ou encore l’essor de pratiques brutales popularisées par la pornographie et qui dissuaderaient d’entrer dans la sexualité. Retraité.es, hétéros, homos : surmonter la misère affective dans les campagnes Dans cet article sous forme de grande enquête, le journal en ligne actu.fr croise la parole d’habitant.es de zones rurales françaises qui témoignent de leur déshérence relationnelle voire sexuelle, à celle de divers.es intervenant.es académiques ou de terrain qui analysent les ressorts de ce phénomène. Les un.es et les autres abordent leurs solutions pour trouver un.e partenaire ou simplement rompre l’isolement, des applications et sites de rencontres aux bals pour célibataires en passant par les petites annonces dans les journaux locaux.
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