A l’occasion de la Semaine européenne de la vaccination (du 22 au 28 avril 2024), le service de documentation de l’IREPS ARA propose un focus sur la vaccination contre les HPV.
La vaccination contre les HPV, pour les filles et les garçons dès 11 ans
Les infections à papillomavirus humains (HPV) sont parmi les infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes. 80% des femmes et des hommes seront exposés à ces virus au cours de leur vie. Ils se transmettent par simple contact au niveau des parties génitales, le plus souvent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration.
Les infections à HPV disparaissent généralement en quelques mois, mais une petite proportion peut persister et évoluer en maladie. Elles peuvent notamment être à l’origine de certains cancers : col de l’utérus, sphère ORL, anus, pénis, vulve et vagin.
La vaccination des filles et des garçons âgés de 11 à 14 ans (rattrapage possible jusqu’à 19 ans révolus) prévient 90 % des infections à HPV. Son efficacité est proche de 100 % lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle. Le vaccin peut être fait par différents professionnels de santé et, depuis la rentrée scolaire 2023, au sein des collèges pour tous les élèves en classe de 5e.
Leur large utilisation, les surveillances mises en place au niveau international et les résultats d’études spécifiques ont confirmé l’excellent profil de sécurité des vaccins contre les HPV. Ainsi, aucun lien entre ces vaccins et les maladies auto-immunes n’a été démontré.
L’efficacité des vaccins contre les HPV est observée dans les pays où le nombre de jeunes adultes vaccinés est important, comme en Australie (réduction des cancers du col de l’utérus et des verrues anogénitales chez les hommes et les femmes).
Comme toutes les vaccinations, la vaccination contre les HPV est un enjeu de santé publique car, au-delà d’une protection directe des personnes vaccinées, elle permet, en diminuant la circulation de ces virus dans la population, une protection indirecte des personnes qui ne répondent pas bien à la vaccination ou qui ne peuvent pas être vaccinées en raison de contre-indications médicales.
🔎 Papillomavirus et vaccination : De fausses croyances qui demeurent. IPSOS, 2024.
L’institut de sondage réalise le baromètre annuel autour des perceptions et comportements des mères d’adolescents dans la prévention des maladies liées aux HPV. Ces résultats démontrent que les initiatives gouvernementales et la diffusion régulière d’informations ont permis d’améliorer les connaissances générales des mères autour du HPV. Des fausses croyances qui représentent un frein à l’augmentation des couvertures vaccinales, aujourd’hui, bien en deçà des objectifs fixés par l’OMS et l’INCA.
🔎 Semaine européenne de la vaccination. Santé publique France, 2024.
Cet espace rassemble des informations utiles et des outils pour s’informer et tout comprendre sur la vaccination.
🔎 Semaine de la vaccination du 22 au 28 avril 2024. Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, 2024.
L’ARS Nouvelle-Aquitaine propose de nombreux outils pour aider dans la diffusion des messages de prévention sous une campagne régionale invitant à « booster son système immunitaire », un clin d’œil au monde informatique pour faire comprendre que la vaccination est un geste simple qui pourtant, est un véritable allié contre les virus.
🔎 Papillomavirus : se protéger, se vacciner. La Région Auvergne-Rhône-Alpes, 2022.
Dans le cadre de son plan de santé, La Région s’engage dans la lutte contre les infections aux papillomavirus avec une grande campagne de sensibilisation à destination des jeunes filles et garçons.
🔎 Un vaccin pour protéger ma fille, mon fils, contre les HPV. Département de l’Isère, s.d.
Le Département de l’Isère mène un projet d’ampleur dans le cadre de la prévention et la lutte contre le cancer du col de l’utérus. Le Département se positionne en faveur de la vaccination contre les HPV et souhaite améliorer la couverture vaccinale des jeunes du département grâce à un programme de promotion de la vaccination contre les HPV.