Traditionnellement, le terme « transidentités » désigne les parcours des personnes s’identifiant à un genre différent de celui qui leur a été assigné à la naissance.
Il ne s’agit pas d’un fait social nouveau. Cependant, encore aujourd’hui, il fait l’objet de nombreux questionnements ainsi que de préjugés et de discriminations. Cela a un impact sur la vie des personnes concernées, y compris sur leur santé.
Dans le cadre du dispositif Emergence, l’IREPS Auvergne-Rhône-Alpes propose une matinale de rencontre sur ce thème. En invités : Max Cressent, travailleur social et co-responsable de RITA, l’association de santé communautaire trans et intersexe de Grenoble ; et Clark Pignedoli, sociologue post-doctorant à l’Institut national d’études démographiques (Ined), Unité de recherche « genre, sexualité et inégalités ».
Cette matinale a pour objectif de déconstruire des idées reçues et éclairer certains enjeux relatifs aux transidentités et à la promotion de la santé. Vous pourrez retrouver les podcasts en lien avec cette matinale à partir d’avril 2023.
RITA est une association féministe de santé communautaire, créée par des personnes trans et/ou intersexes et à destination de toutes les personnes trans et/ou intersexes et/ou en questionnement.
Cette unité étudie l’évolution des rapports de genre, notamment dans le couple, dans la famille, au travail et dans la sexualité. Elle aborde les inégalités et leur articulation, en tenant compte des variations dans le temps et l’espace, les violences de genre mais aussi l’émergence de nouvelles normes sexuées au fil des générations. Une attention particulière est portée aux minorités de genre et de sexualité.
Né d’une expérience de terrain en situation de formation, ce guide théorique et pratique montre que promotion de la santé et genre sont intrinsèquement liés sur le plan théorique, militant et professionnel, et souligne l’importance de la prise en compte du genre comme déterminant d’inégalités de santé.
L’objectif est double : sensibiliser les professionnel·le·s de santé des secteurs public et associatif aux stéréotypes qu’ils peuvent véhiculer, avec des conséquences sur la prise en charge et la santé des usagers, et mettre à disposition des professionnel·le·s un ensemble de recommandations.
En France, la santé mentale des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT) apparaît moins bonne qu’en population générale. Héritage d’une longue histoire, cette situation favorise tant leur (sur)exposition au VIH que, pour les plus jeunes notamment, aux pensées et comportements suicidaires. Cette fiche repères propose un état de la question et l’exploration de pistes d’action aux niveaux individuel et collectif.
L’analyse de la HAS expose pourquoi tenir compte du sexe et du genre en santé. Elle formule 10 propositions issues de ces constats pour faire de la prise en compte de ces facteurs un levier d’amélioration de la santé des femmes, des hommes, des personnes intersexes et des personnes trans. La HAS prend aussi l’engagement de progresser elle-même à ce sujet dans le cadre de ses missions.
Ce numéro spécial du BEH offre un panorama de la santé mentale des personnes lesbiennes, bisexuelles et gays (LBG) en France au prisme des expériences de stigmatisation auxquelles elles sont confrontées. Les résultats présentés dans ce numéro permettent une réactualisation des connaissances sur ces populations, mais aussi d’interroger les liens complexes entre stigmatisation et santé mentale.
Autres sélections de ressources développées par l’IREPS ARA
D’ici septembre 2023, sur saisine du ministère de la santé, la HAS[1] rendra des recommandations pour « accompagner les personnes transgenres« . Dans une « note de cadrage » datée du 7 septembre, la HAS communique un état des lieux, le périmètre de ses recommandations à venir et son calendrier. L’objectif est de fournir un nouveau protocole de prise en charge des personnes transgenres pendant leur transition, en revoyant notamment « la place de l’évaluation psychiatrique dans le processus de réassignation sexuelle hormono-chirurgicale ». L’OMS ayant en 2018 retiré la transidentité de sa liste des maladies mentales. Dans le but de promouvoir la santé sexuelle de toutes et tous, l’IREPS Auvergne Rhône-Alpes propose des services gratuits aux professionnels et bénévoles associatifs des champs sanitaire, social et éducatif afin de les appuyer sur différentes thématiques, y compris les questions de « transidentité ».
Ce photolangage est un outil de formation et d’animation en vue d’actions auprès des jeunes. Il comprend un choix de photographies et une méthode de travail. La démarche proposée permet l’organisation d’un espace de réflexion et de parole.
Public : jeunes, jeunes adultes
Type d’outil : photolangage®
Les + de l’outil :
Permet d’organiser une expression personnelle à partir d’un choix de photographies, dans le cadre de travail de groupe
Permet d’engager un travail sur les représentations qui peut susciter des réactions et des émotions intenses, voire intimes
Game of porn+ est une extension de 90 cartes du jeu Game of porn pour aborder les diversités de genre, d’orientations sexuelles et les spécificités en matière de pornographie LGBTQIA+.
Public : jeune public à partir de 13 ans
Type d’outil : Jeu de plateau ; 90 cartes
Les + de l’outil :
Il peut s’utiliser seul ou en complément de l’outil GOP. L’extension GOP+ s’accompagne d’un guide pédagogique afin que chacun et chacune puisse répondre aux questions les plus fréquemment posées.
Un guide pédagogique peut être téléchargé en ligne ici.
Ce projet canadien a pour objectif de venir en aide aux enseignants et enseignantes pour aborder les questions entourant l’identité, les rôles, les stéréotypes et les normes de genre dans les écoles primaires.
Public : enfants
Type d’outil : guide pédagogique
Les + de l’outil :
Un guide pédagogique est disponible pour toutes les thématiques.
Une large palette d’activités à mettre en place avec les enfants.
Love, Sex & Fun. Fédération des centres pluralistes de Planning familial ASBL
Ce jeu permet de découvrir ou d’approfondir des sujets comme : la sexualité, la puberté, les relations amoureuses, les violences, les stéréotypes de genre…
Public : jeunes et jeunes adultes
Type d’outil : jeu d’affirmations et de débat, de mimes, dessins
Les + de l’outil :
Vise le développement d’une vision positive de la sexualité chez les jeunes.
Dimension ludique importante, avec une diversité d’animations : mises en débat, mimes, dessins…
Il donne la possibilité de pouvoir mettre en évidence certains stéréotypes liés à l’origine, à l’orientation sexuelle, à l’identité sexuelle, à la religion et aux convictions philosophiques.
Outil qui propose plusieurs façons d’aborder la question des stéréotypes de genre en faisant appel à l’empathie, l’expérience, l’information et l’analyse.
Public : jeunes en collège
Type d’outil : jeu
Les + de l’outil :
Outil qui favorise la construction d’une opinion critique et réfléchie.
Produit en partenariat avec le département de Loire-Atlantique et MGEN, le jeu a fait l’objet d’une expérimentation pendant un an auprès de centaines de collégiens.
Depuis 2016, le challenge collectif Mois Sans Tabac revient tous les ans au mois de novembre. Il invite tous ceux qui le souhaitent à relever le défi d’arrêter la cigarette pendant 30 jours. Depuis son lancement, il compte déjà 1 024 375 inscriptions ! L’objectif principal du Mois Sans Tabac est d’augmenter la proportion de fumeurs qui s’engagent dans une tentative d’arrêt, un fumeur ayant cinq fois plus de chances d’arrêter définitivement après 30 jours d’arrêt. Tabac info service accompagne les fumeurs dans leur arrêt.
Les Inégalités Sociales de Santé en matière de tabagisme
Ces dernières années, la prévalence du tabagisme en France a diminué, notamment grâce à la mise en place de plans nationaux de lutte contre le tabac. Cependant, les inégalités sociales en matière de tabagisme demeurent particulièrement élevées et semblent même marquer un rebond entre 2019 et 2020. Selon les dernières données disponibles issues du Baromètre Santé 2020, la prévalence du tabagisme quotidien est fortement corrélée :
Au niveau de diplôme : 36% de fumeurs quotidiens parmi les personnes n’ayant aucun diplôme, contre 17% parmi les titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat ;
Au niveau de revenu : 15 points d’écart sur la prévalence du tabagisme quotidien, entre les plus bas revenus (33%) et les plus hauts (18%) ;
A la situation professionnelle : 44% de fumeurs quotidiens parmi les personnes au chômage, contre 27% parmi les actifs occupés.
Dans un contexte de crise sanitaire, économique et sociale, un des principaux enjeux de l’édition 2022 du Mois Sans Tabac sera de renforcer la lutte contre les inégalités sociales face au tabagisme.
Vidéo d’une conférence organisée lors du congrès 2022 de la Fédération des Addictions à Grenoble, en collaboration avec la Société Française de Santé Publique. Elle propose les interventions croisées de Santé Publique France, de l’INSERM et de l’OFDT.
Campagne de marketing social. Les dernières estimations de la prévalence tabagique en 2020 n’ont pas montré d’évolution significative en population générale par rapport à 2019, mais elles soulignent une hausse significative parmi le tiers de la population dont les revenus sont les moins élevés. C’est la raison pour laquelle Santé publique France, en partenariat avec le Ministère en charge de la Santé et l’Assurance Maladie, a lancé en février 2022 une campagne d’incitation à l’arrêt du tabac à destination des fumeurs et en particulier des publics les plus fragiles sur le plan socio-économique. Cette campagne a pour objectif de déconstruire les peurs liées à l’arrêt du tabac et à inciter les fumeurs à se faire aider.
La lutte contre les inégalités sociales est au cœur des stratégies de lutte contre le tabac, en France comme à l’étranger. Comment se traduit-elle à un niveau opérationnel ? L’approche de Santé Publique France comprend plusieurs volets : produire les données d’observation qui permettent de mesurer, suivre et analyser ce phénomène ; analyser ces données de cadrage pour identifier des populations cibles des actions de prévention, et des leviers d’action ; assurer une veille scientifique pour identifier des pistes d’action ; concevoir, mettre en œuvre et évaluer des actions de prévention tenant compte de ces inégalités dans l’objectif de ne pas les accroître, voire de contribuer à les limiter ; évaluer ces actions de prévention en tenant compte de ces enjeux.
Cet article présente les faits saillants d’une analyse de la littérature dont l’objectif était de documenter l’efficacité et les modalités de mise en œuvre des interventions d’incitation à l’arrêt du tabac pour les fumeurs socio-économiquement défavorisés.
Cet article propose des éléments de réponse à partir de trente-et-un entretiens approfondis réalisés avec des fumeurs en situation de précarité. Souvent marginalisés, les fumeurs pauvres sont moins exposés aux effets de la mise au ban du tabagisme et d’autant plus attachés à la cigarette qu’elle constitue un jalon de leur socialisation familiale et professionnelle. En outre, la critique de la lutte antitabac leur permet parfois de se réinscrire dans un projet collectif. Pour ces fumeurs privés d’argent, de loisirs et souvent isolés, vivant ancrés dans un présent sans avenir, la cigarette constitue souvent l’un des derniers plaisirs de l’existence, l’occasion d’en soulager provisoirement les tensions, et aussi le moyen de restaurer un lien social qui se délite.
Autres sélections de ressources développées par l’IREPS ARA
Adapter les politiques de lutte contre le tabac pour agir sur les inégalités sociales de santé est essentiel. La campagne Mois Sans Tabac est pilotée par Santé publique France au niveau national, coordonnée par les ARS en régions, et s’appuie sur des structures ambassadrices régionales. L’Instance Régionale d’Education et Promotion de la Santé Auvergne-Rhône-Alpes, ambassadrice régionale, et ses partenaires s’attachent à promouvoir la campagne auprès des publics éloignés des dispositifs de prévention. Pour cela, l’IREPS ARA s’appuie sur plusieurs leviers : – L’accompagnement des professionnels travaillant avec des publics éloignés des dispositifs de prévention (sensibilisation, accompagnements méthodologiques…). Promouvoir le Mois sans tabac auprès de ces professionnels les incite à se saisir de la temporalité de la campagne pour évoquer la question du tabac auprès de leurs publics. – La mise en place de dispositifs d’aller-vers pour promouvoir la campagne auprès des publics parfois éloignés des dispositifs de prévention. Cela se traduit par des actions d’aller-vers physique (stands) et d’aller-vers numérique (animation d’un groupe facebook régional).
La Fédération Addiction pilote en partenariat avec la Fédération des Acteurs de la Solidarité un projet relatif à la réduction du tabagisme chez les personnes en situation de précarité.
Public : personnes en situation de précarité
Type d’outil : mallette comprenant une vidéo, une affiche, une synthèse de ressources et un livret méthodologique
Les + de l’outil :
Elaboration et test de la méthodologie avec la participation de 5 binômes d’établissements pour faciliter l’intervention des professionnels de l’Accueil-Hébergement-Insertion et de l’addictologie auprès des publics accueillis
Fruit de 3 années de démarche participative au sein des réseaux de la Fédération Addiction et de la Fédération des acteurs de la solidarité
Livret disponible gratuitement en téléchargement en remplissant un formulaire
Ce photolangage est un outil de formation et d’animation en vue d’actions auprès des jeunes. Il comprend un choix de photographies et une méthode de travail. La démarche proposée permet l’organisation d’un espace de réflexion et de parole.
Public : jeunes, jeunes adultes
Type d’outil : photoexpression
Les + de l’outil :
Permet d’organiser une expression personnelle à partir d’un choix de photographies, dans le cadre de travail de groupe
Permet d’engager un travail sur les représentations qui peut susciter des réactions et des émotions intenses, voire intimes
Cet outil d’animation permet de mettre en débat les adolescents et jeunes adultes sur des thématiques de santé et de bien-être. Un volet spécifique est développé sur les questions du tabac.
Public : jeunes et jeunes adultes
Type d’outil : jeu d’affirmations et de débat
Les + de l’outil :
Eveille l’esprit critique par le partage, renforce l’estime soi par l’expression, incite à adopter une position participative, à prendre conscience de ses propres ressources
Permet d’envisager la santé sous divers angles et points de vue
Un guide pour l’animateur est disponible pour toutes les thématiques
L’outil permet de travailler sur les représentations en échangeant sur des idées reçues couramment répandues et en délivrant des informations complètes sur les thématiques relatives au tabac, à la chicha, à l’industrie du tabac ainsi qu’à la « vape ».
Public : jeunes et jeunes adultes
Type d’outil : jeu d’affirmations et de débat
Les + de l’outil :
Vise l’acquisition de connaissances et le développement d’un esprit critique sur les consommations
Mettre à l’honneur les parents du monde entier Depuis les années 80, le rôle de la famille a de plus en plus retenu l’attention de la communauté internationale. L’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté plusieurs résolutions, proclamé l’Année internationale de la famille (1994) et la Journée internationale des familles. Dans sa résolution A/RES/66/292 du 17 septembre 2012, l’AG a aussi décidé de proclamer le 1er juin Journée Mondiale des Parents pour mettre à l’honneur les parents du monde entier. La responsabilité première des parents a toujours été de prendre soin des enfants, de les protéger et d’assurer le développement harmonieux de leur personnalité. La famille doit garantir un climat de bonheur, d’amour et de compréhension pour permettre aux enfants de mieux grandir et affronter l’avenir. Cette journée mondiale rend hommage au dévouement des parents, à leur engagement et leur sacrifice pour assurer l’avenir de leurs enfants (Nations Unies – un.org)
Le projet national des 1000 premiers jours Plusieurs conclusions d’articles publiés en 2016 dans la revue The Lancet (sous le titre Advancing early childhood development : From science to scale) ont montré qu’il était important de s’engager plus résolument partout dans le monde en faveur de la santé du jeune enfant. C’est ensuite en 2020 qu’est rendu le rapport de la commission d’experts présidée par Boris Cyrulnik et réunie à l’initiative du Président de la République. Ces travaux ont permis d’identifier les facteurs favorables au développement de l’enfant et les leviers d’actions possibles afin d’investir davantage l’accompagnement des familles tout au long des 1000 premiers jours de l’enfant.
Ces 1000 premiers jours sont un moment de vie qui court de la grossesse aux deux ans révolus de l’enfant. Il unit les temps d’avant et d’après la naissance jusqu’au seuil de l’école maternelle.
Les 1000 premiers jours sont un concept scientifique mettant en évidence une période clef pour le développement de l’enfant : sa santé, son bien-être et celui de ses parents. Pendant cette période, le cerveau de l’enfant se développe plus qu’à tout autre moment. C’est le moment de poser avec lui certaines des fondations de sa vie, pour lui et pour l’adulte qu’il deviendra. Ces 1000 premiers jours sont aussi une volonté d’articulation autour des (futurs) parents et de leur enfant qui s’insère dans les stratégies et programmes nationaux et locaux, tels que : la stratégie nationale de santé 2018-2022, le plan priorité prévention, le plan national santé environnement et les projets régionaux de santé, la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance ou encore le plan de lutte contre les violences faites aux enfants et les mesures issues du Grenelle contre les violences conjugales.(Santé publique France, 2022)
La rencontre entre parents et professionnelles pour un accueil de qualité de l’enfant a été au centre de la réflexion d’un groupe d’assistantes maternelles du Relais d’Assistantes Maternelles (RAM) de Valence, soutenue par l’IREPS ARA, délégation Drôme.
Ce livret constitue une aide à la réflexion. Il montre comment la posture des professionnelles et leur relation avec les parents sont fondamentales à l’épanouissement des enfants et posent les bases du développement de leurs compétences psychosociales.
Ce rapport propose des pistes de soutien à la parentalité pour accompagner les parents à chaque âge de la vie de leurs enfants, pour développer les possibilités de relais parental, pour améliorer les relations entre les familles et l’école, pour accompagner les conflits et faciliter la préservation des liens familiaux, et pour favoriser l’entraide entre parents.
Ce programme a pour objectif l’acquisition et le renforcement des compétences familiales. Une de ses spécificités est d’intervenir à la fois auprès des parents et des enfants. Sa particularité est d’accueillir toute la famille autour d’exposés, discussions, exercices, supports vidéo, jeux de rôles, et activités à faire à la maison, pour découvrir, expérimenter et progresser ensemble.
🔎 Sélections de ressources développées par l’IREPS Auvergne-Rhône-Alpes
Le programme Périnatalité petite enfance de Santé publique France a bâti une stratégie allant de la connaissance à l’action, avec des compétences mobilisées en prévention et promotion de la santé ainsi qu’en matière de surveillance épidémiologique qui permet la production d’indicateurs de santé. Cette stratégie s’appuie sur un réseau national de santé publique avec des partenaires ancrés dans les territoires et le soutien aux interventions préventives précoces, en particulier à domicile. L’IREPS Auvergne-Rhône-Alpes travaille à promouvoir et développer des actions sur la parentalité dont font partie des programmes mis en place tout au long de l’année par ses délégations départementales.
Exposition interactive qui permet à des structures d’accueil de la petite enfance d’un même territoire d’ouvrir des pistes de réflexion et de faire découvrir des pratiques d’éducation aux parents et aux professionnels pour mieux accompagner le développement et l’épanouissement des enfants de 0 à 6 ans.
Public : professionnels et parents d’enfant de 0-6 ans
Type d’outil : 8 panneaux d’exposition (84×204 cm)
Les + de l’outil :
Grâce aux illustrations et à la simplicité des messages, elle permet de toucher les parents les moins enclins à la lecture d’ouvrages
Elle permet de favoriser un échange entre les professionnels de la petite enfance et les parents
Elle est facilement transportable sur les différentes structures d’accueil de la petite enfance d’un même territoire.
Chemin de parents. Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs
Initié par le Réseau des Ecoles des Parents et des Educateurs, ce jeu est un outil d’explicitation sur le thème de la parentalité.
Public : parents ; éducateurs ; animateurs
Type d’outil : jeu de plateau et de cartes questions/positionnement
Les + de l’outil :
Par sa dynamique coopérative, cet outil permet d’aborder les thématiques à partir des réalités vécues, ressenties, souhaitées en matière de parentalité.
Support d’accompagnement et de soutien à la parentalité. Jeu de cartes destiné à animer des espaces de rencontre de parentsd’enfants de 0 à 3 ans.
Public : professionnels, parents d’enfants de 0 à 3 ans
Type d’outil : Pochette pédagogique contenant un guide pédagogique, 110 cartes classées en 4 thématiques : Paroles de parents ; Mises en situation ; Qu’en pensez-vous ; Ressources et un dé 4 faces
Les + de l’outil :
Ce jeu donne la possibilité aux parents d’échanger sur leurs préoccupations liées à leurs enfants, de favoriser la prise de conscience des compétences et des ressources de chacun par rapport à ses pratiques éducatives pour mieux les exploiter.
Un outil pédagogique conçu pour faire naître une réflexion sur les démarches éducatives et la pratique de chacunet ainsi permettre les échanges et les réflexions constructives
Public : Public : professionnels et parents
Type d’outil : jeu de plateau interactif et de cartes questions, livret d’accompagnement
Les + de l’outil :
Il s’adresse à un public varié et peut etre manipulé dans différentes perspectives : organisation de rencontres, débats, réunions avec des parents, animation de réunions d’équipe, etc.
Diverses thématiques abordées et liées aux questions de la parentalité : éducation des enfants, relations familiales, développement de l’enfant, sécurité, hygiène, etc.
Jeu qui permet d’aborder les droits et devoirs des adultes intervenant dans le cadre de l’école, de mieux comprendre le fonctionnement de l’école, son organisation et l’implication des parents et leur participation à la vie scolaire de leurs enfants
Public : enseignants ; parents ; éducateurs ; animateurs
Type d’outil :jeu de plateau ; 216 questions + 24 mises en situation
Les + de l’outil :
Peut être utilisé comme un support de débats approfondis
Facilite le partage d’expériences et la réflexion collective entre les participants
Chaque année, les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM) constituent une opportunité pour parler de la santé mentale avec l’ensemble de la population. Des manifestations sont organisées à cette occasion pour informer, échanger et sensibiliser le grand public aux questions de Santé mentale et à faire connaitre les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien à proximité. Pour cette 32ème édition, l’accent est mis sur les liens entre santé mentale et respect des droits. En tant que citoyenne ou citoyen, nous avons le droit à la santé, à la sécurité et au respect de nos libertés individuelles. Lorsque ces droits sont bafoués, lorsque des discriminations sont vécues alors la citoyenneté est niée et la santé mentale peut être perturbée. Pendant la période de l’épidémie de Covid-19, nous avons tous fait l’expérience d’une restriction de nos droits, nos libertés et nos relations sociales, et pu mesurer l’impact de ces restrictions sur notre santé mentale. Néanmoins, nous ne sommes pas égaux concernant l’impact de ces restrictions. Notre état de santé avant l’épidémie, notre appartenance à une catégorie sociale, notre cadre de vie mais aussi la richesse de nos liens sociaux, sont autant de déterminants qui sont venus renforcer les disparités de vécus de cette période. Ces inégalités existent également hors période de crise sanitaire, notamment pour les personnes vivant avec des troubles psychiques. Celles-ci peuvent être confrontées au non-respect de leurs droits comme la liberté d’aller et venir, la dignité, l’accès aux soins, au logement ou au travail, ces discriminations pouvant aggraver les problèmes de santé mentale.
Ce numéro spécial du BEH offre pour la première fois un panorama de la santé mentale des personnes lesbiennes, bisexuelles et gays (LBG) en France au prisme des expériences de stigmatisation auxquelles elles sont confrontées. Les résultats présentés dans ce numéro permettent non seulement de réactualiser nos connaissances sur ces populations, mais aussi d’interroger précisément les liens complexes entre stigmatisation et santé mentale.
Les stratégies de lutte pour la préservation de la bonne santé doivent concerner les populations les plus fragiles par des réformes économiques de redistribution fiscale ; des politiques des revenus et de protection sociale dirigées vers les enfants, les personnes fragiles, vulnérables, précaires ; d’amélioration du système éducatif par la prise en compte des inégalités sociales ;
d’accès facilité aux services sociaux et sanitaires pour tous. Ces politiques doivent être d’un universalisme proportionné, pour permettre aux plus défavorisés de rattraper les catégories les plus favorisées, alors que le fossé entre les plus pauvres et les plus riches ne cesse de se creuser.
Les individus suivis pour des troubles psychiques font face à une mortalité prématurée, quelle que soit la cause de décès. Ce phénomène, marqueur d’inégalité de santé, questionne le suivi et l’accès aux soins somatiques des personnes vivant avec un trouble psychique sévère. Les données du Système national des données de santé (SNDS) permettent de caractériser leur recours aux soins courants à l’échelle nationale en comparaison aux principaux bénéficiaires de l’Assurance maladie
🔎 Sélections de ressources développées par l’IREPS Auvergne-Rhône-Alpes
La santé mentale ne se résume pas à une absence de troubles psychiques. Elle se définit également par « le bien-être, l’optimisme, la satisfaction, la confiance en soi, ou encore la capacité relationnelle. Elle est influencée par une interaction complexe de facteurs tels que les relations sociales, les événements de la vie, des facteurs génétiques, le revenu, la formation, l’emploi, le logement, l’accès aux services, les violences, les discriminations, ou encore l’environnement dans lequel on vit. » (La santé mentale, c’est pas que dans la tête ! www.minds-ge.ca) Pour l’IREPS Auvergne-Rhône-Alpes, promouvoir la santé mentale, c’est prendre en compte et agir sur tous ces facteurs, à la fois internes et externes. C’est partir du principe que nous avons tous et toutes une santé mentale à préserver individuellement et collectivement.
Les droits dans les soins psychiatriques, le Psycom a développé le kit pédagogique « Histoires de Droits » pour ouvrir le dialogue sur les droits en psychiatrie.
Public : jeune ; adultes
Type d’outil : kit pédagogique
Les + de l’outil :
Peut être utilisé par les personnes vivant avec des troubles psychiques
Enrichi par des données exploitables sur la clef USB
Jeu construit et testé par de nombreux acteurs de la santé mentale : usagers des services de psychiatrie, proches, psychiatres, juristes, psychologues, travailleurs sociaux…
Le « Jeu de lois » est un jeu conçu pour échanger de façon ludique et interactive sur les droits et démarches administratives liées à la santé des personnes atteintes d’une maladie chronique ou d’un handicap.
Public : personne en situation de handicap, professionnels
Type d’outil : jeu de l’oie
Les + de l’outil :
Cet outil d’animation a pour objectifs de prendre conscience de la multiplicité des facteurs qui influencent la santé, de cerner les relations qui existent entre ces facteurs et la santé, de développer les capacités ces facteurs, ainsi que d’identifier les responsabilités liées à la santé.
Public : jeunes ; adultes ; professionnels
Type d’outil : kit pédagogique
Les + de l’outil :
Outil téléchargeable gratuitement
Guide d’animation très complet
Facile à appréhender
Réflexion positive autour des leviers possibles pour améliorer la santé
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